Le travail de recherches pour la création de la potée 2018 a commencé - le début d'une aventure exaltante, jalonnée d'heures d'échanges à retourner dans tous les sens traditions, événements et coutumes, pour inventer une nouvelle manière de les transmettre. Et une fois de plus, c'est inévitable, des thèmes sont écartés. On a beau faire le maximum, certaines histoires ne peuvent pas rentrer dans l'éventail large mais limité de ce que le groupe cherche à représenter, qui commence vers le début du XVIIIe siècle et se termine vers la fin du XIXe, voire le début du XXe siècle. En outre, notre matière, c'est la danse, la musique, le chant - et malgré leur immense potentiel, il faut accepter que tout ne se raconte pas avec ces vecteurs.

Par exemple, on ne pourra pas parler le 3 mars prochain de l'histoire passionnante de la Résistance en Morvan - une période évidemment en dehors du cadre de notre répertoire, et  même si elle l'était : comment pourrait-on raconter une histoire si dense, si lourde et douloureuse en danses et musiques ... dans le cadre d'une soirée qui se doit de rester divertissante ?

Alors une fois encore, on vous conseille de faire un tour dans le Morvan, de (re)découvrir les Chemins de mémoire créés en 2015 au sein du Parc et de poursuivre jusqu'au Musée de la Résistance en Morvan, à Saint-Brisson, pour les derniers de l'exposition sur la résistance au féminin, jusqu'au 12 novembre.